<b><b>Une romance qui retrace la période des camps de concentration</b></b> <br>Isaac Golder est un auteur célèbre dans le monde entier qui a bâti sa gloire littéraire sur un mensonge. A 82 ans, il avoue publiquement avoir volé le roman qui l’a fait connaître à son amour de jeunesse, une jeune femme déportée à Ravensbrück en 1943, rescapée du camp mais disparue depuis la fin de la guerre. <br>Tandis que les conséquences du scandale qui s’ensuit se répandent comme une traînée de poudre à travers le monde, un jeune Argentin d’origine allemande, fils d’un sous-officier ayant sévi à Ravensbrück, entame une correspondance avec l’imposteur repenti afin de dissiper les ombres de l’histoire familiale. <br>Au fil des lettres échangées par les différents protagonistes, le passé remonte à la surface, certains masques se fissurent, révélant des identités toujours plus incertaines, et ceux qui croyaient s’être affranchis de leur histoire doivent enfin s’y confronter. <br> <br> <b>L'auteur réussit le pari d'allier fiction sentimentale et intrigue historique, tout en ajoutant une pointe de suspense</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>La nuit souffle sur la vitre de la fenêtre entrouverte. J’aperçois, au loin, une légère vapeur ; elle semble exhalée par la terre. Des étincelles crépitent entre les arbres. Un parfum m’étourdit. Des voix résonnent à mes oreilles, des voix de gens épuisés, d’une mélancolie qui me glace. Dans une demi-heure, peut-être moins, mon aveu causera un scandale : la nuit ne me le pardonnera pas. Elle emportera ses odeurs et ses sons loin de moi. Elle me privera à jamais de ses charmes. « La nuit s’offre pleinement aux hommes capables de garder pour eux les secrets de leur vie, disait mon poète favori. Sensuelle, généreuse avec les ténébreux, elle méprise les faibles qui veulent soulager leur conscience. » Oui, à mon âge, je devrais savoir bâillonner ma mémoire comme on ligote un ennemi, je devrais pouvoir dominer ma culpabilité. Je n’y parviens pas. Soudain, quelqu’un me tape sur l’épaule. Un homme blond m’invite à le suivre. <br>– Désolé de vous avoir fait attendre, ajoute-t-il. J’ai dû passer au Vatican afin de… Enfin, c’est une longue histoire. <br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE  <br> <br>- "Réflexion sur le mensonge et la culpabilité,  <i>La Nuit des secrets ne se lâche pas</i>."  <b>(Alexandre Fillon, <i>Livres Hebdo</i>)</b> <br>- "Attention, coup de coeur ! Ce roman, arrivé par la poste, signé d’un auteur inconnu, nous a, sans mentir, emballés, transportés, à la manière de  <i>La Vérité sur l’affaire Harry Quebert</i>... Préparez-vous à voyager : dans le temps, et surtout, dans ce qui, derrière les apparences, fait l’humanité."  <b>(Barbara Lambert, <i>Point de vue</i>)</b> <br>- "Ce roman est bien structuré et solidement documenté."  <b>(<i>Notes bibliographiques</i>)</b> <br>- "Les lettres et les récits entrecroisés des trois personnages permettent, au fil de la lectu...
Legimi.pl