<b>Un homme séquestré dans un cube de béton tente d'occuper son esprit par la philosophie...</b> <br> <br>La formule E = m c 2 est universellement connue. Il y a un siècle, Albert Einstein imaginait la théorie de la relativité, qui allait révolutionner la Science. Tout est relatif, dit-on. Mais faut-il donc se contenter de relativité, alors que nous avons soif d’absolu ? <br>Quelle est la force initiale, l’envie première qui a inspiré la construction de l’univers, la course vers la vie et vers l’émergence de la conscience ? Quelle est l’énergie qui a tout déclenché ? Vers quel absolu ou quel néant nous dirigeons-nous ? Nous ne le savons pas. Pourrions-nous le pressentir ? <br>Ce livre nous fait découvrir les réflexions désespérées d’un homme enfermé dans un réduit de béton sans fenêtre, un prisonnier qui comprend peu à peu qu’il va mourir sans savoir pourquoi. Pour lui, connaître l’absolu est primordial. Sa seule arme est la solitude. Son ennemi demeure le temps… <br>Dans la maison qu'il s'apprête à acheter, un homme découvre au sous-sol le texte griffonné par le prisonnier au cours de sa captivité. Intrigué, il tente de savoir si l'auteur de ces réflexions a été assassiné et pourquoi ? <br> <br> <b><i>Le Cube</i> est une réflexion sur l’univers et la vie, enchâssée dans une sordide histoire de meurtre. C’est un essai glissé dans un roman policier.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Dans un coin du séjour, il y avait des feuilles de papier éparpillées. <br>— La maison a été squattée un moment par des sans-logis… Vous voyez le résultat… Ces gens-là ne respectent rien… <br>J’ai ramassé une des feuilles. Un mot avait attiré mon regard. D’une main maladroite qui traduisait sa nervosité, l’homme avait écrit « Enfin ! ». Un seul mot, comme un appel. Un cri de soulagement au milieu du vide de la nuit. Comme si l’auteur de ces lignes s’adressait à moi : « Enfin, tu m’as remarqué ! Enfin, je ne suis plus seul ! Enfin, tu t’intéresses à ces papiers abandonnés sur le sol ! Enfin, tu lis mon appel ! Enfin ! » <br>— Nous montons à l’étage ? Vous verrez : les chambres sont grandes… Et, de là-haut, la vue sur la ville est superbe. <br>Je l’ai suivi dans un escalier étroit dont les marches craquaient. J’avais gardé à la main la feuille de papier. Je ne sais pas pourquoi. Un geste machinal. Comme si l’auteur de ces lignes m’avait murmuré à l’oreille : « ne m’abandonne pas ! » <br> <br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE <br> <br>Au final ce petit livre m’a offert un moment de lecture et de méditation agréables et a sensiblement enrichi ma réflexion. - <b>Blog <i>Passion Bouquins.com</i></b> <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br>Originaire de l'Est de la France, <b>Jean-Pierre Vançon</b> a été initié aux merveilles de la littérature française par ses professeurs du Lycée Victor Hugo de Besançon. Très vite, il s'est également intéressé au cosmos et à l'évolution de la vie sur terre. Sa carrière d’ingénieur hydrogéologue et de concepte...
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