<b>Suivez la destinée de Lucifer, l'Ange déchu, père de nombreux êtres démoniaques...</b> <br> <br>Il fut un temps où le monde vivait dans l’amour de Dieu et sous la protection des Anges. Dans un passé lointain, Lucifer se rebella contre eux avant de créer les Enfers. Lui, l’Ange déchu, engendra de nombreuses lignées de Démons. Aujourd’hui, il prend sa revanche sur l’humanité et sur le Ciel. <br> <br> <b>Sa vengeance sera terrible ! Découvrez sans tarder l'intégrale de cette saga fantastique diaboliquement fascinante !</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Légion les fixa avec une terrible envie de meurtre. Il voulait dévorer leurs chairs et ronger leurs os. C’était un monstre, un Démon qui avait faim de vies et soif de vengeance. Puis, soudain, il fit demi-tour, se dirigeant vers la ville. <br>— Il va faire le plein de sang… <br> — Pour souiller l’eau et passer, commenta Sceza. Vous avez besoin de moi, je suis bien plus rapide, je pourrais le ramener ici… <br> — Il en est hors de question, la coupa Cal. C’est trop dangereux. <br> — Je ne te fais pas confiance, appuya Sébastian. Tu es un Vampire. Qu’est-ce qui nous prouve que tu ne vas pas nous trahir ? <br> Il y eut des cris, des coups de feu. Sceza ne leur demanda pas leur avis et fusa. Cal fit un pas pour la rattraper, mais Sébastian l’en empêcha. Ils firent finalement demi-tour et se placèrent sous la coupole, le point le plus haut de l’église. Au plafond, caché parmi des fresques d’Anges et d’Archanges, était dissimulé le puissant sceau de Salomon. Cal passa derrière l’autel en fond et ouvrit un petit coffre pour en sortir une coupe dorée pleine d’hosties. Instinctivement, il porta son regard vers les Anges peints au plafond. Il se perdit quelques secondes dans leur contemplation. Comment Dieu et les Anges pouvaient-ils laisser les Humains endurer une telle épreuve ? Pensaient-ils que les Hunters soient assez forts pour sauver l’Humanité ? <br> — Sébastian, est-ce que tu crois en Dieu ? <br> Son compagnon d’armes se figea, répliquant d’un ton entre la surprise et la colère : <br> — Tu crois vraiment que c’est le moment d’en parler ? <br> <br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE <br> <br>C’est un réel plaisir de découvrir l’univers que Marion Obry a créé. Ce livre ne se lit pas, il se dévore, une fois commencé impossible de s’arrêter, les scènes, l’action, l’histoire, tout s’enchaîne donc impossible de le lâcher. - <b>Blog <i>Une critique aiguisée mais avisée</i></b> <br> <br>Concernant l'action, je dois dire que waaah ! Il y en a, et pas qu'un peu ! Du début à la fin on est dans un état de transe, tellement l'action est présente. L'auteure ne lésine pas sur les moyens de descriptions et au fil du temps nous croisons des détails des plus macabres. - <b>Blog <i>Lire une passion</i></b> <br> <br>Marion Obry est douée pour faire apparaître devant nos yeux des scènes particulièrement sombres et démoniaques, sanguinaires ou de destruction ou au contraire tendres et sensibles. - <b>Aelynah, <i>Babe...
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<b>Une nouvelle vie pas vraiment rêvée...</b> <br> <br>La cité, Thib, un jeune bourgeois de la belle banlieue, n'en entendait jamais parler. S'imaginer y vivre, encore moins... Alors, lorsque son père, cadre supérieur dans la grande entreprise locale, est accusé de détournement et jeté en prison, sa mère sans ressources, sa grande sœur et lui n'ont plus qu'une solution : habiter un logement HLM dans cette cité. <br>Il doit quitter son collège, ses amis, ses loisirs. Il découvre la vie quand on est pauvre. <br> <br>S'il est froidement accueilli par une bande qui fait la loi dans la cité, il rencontre aussi un Rom hors normes, qui deviendra son ami. <br>L'auteur dépeint toute une galerie de personnages hauts en couleur. <br>Et ce gardien du chantier de construction devant ses fenêtres, quelle drôle de vie doit-il avoir ? Et pourtant... Heureusement qu'il est là... <br> <br> <b>Plongez dans ce récit prenant sur la réalité de la vie en banlieue. Un roman jeunesse à dévorer dès 10 ans ! </b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Il y a des policiers, calot bien ajusté et matraque à la ceinture, qui observent. L’un d’eux tient en laisse un chien, le museau entravé d’une muselière. Un autre les fixe intensément, l’œil noir et le regard menaçant, puis s’avance vers les deux garçons. Un mur de chair les oblige ainsi à s’arrêter. Il ne fixe que Malik, Thib visiblement ne l’intéresse pas. <br>— Tes papiers, toi. Carte d’identité. <br>Le « toi » montre bien qu’il fait immédiatement la différence entre l’interpellé et son camarade. <br>Le jeune Kabyle ne se démonte pas. Il fixe le policier avec confiance. Cela a dû déjà lui arriver. <br>— Monsieur, je n’ai pas de carte d’identité. Je suis étranger et j’ai une carte de séjour. Je ne pourrai demander la nationalité française qu’à partir de seize ans. <br>— Fais voir ta carte de séjour alors. <br>La voix est sèche et instaure aussitôt entre eux un climat glacial. <br>— C’est que, c’est ma mère qui l’a. <br>Sa voix s’est affaiblie, il commence à perdre pied. C’est à Thib de lui venir en aide. <br>— Montre ta carte de bus, il y a ta photo et ton adresse dessus. <br>— Te mêle pas de ça, toi, grogne le policier. <br>Le ton a monté, signifiant ainsi qu’il n’est pas prêt de lâcher prise. <br>— Je veux voir ta carte de séjour, rien d’autre. Sinon c’est le centre de rétention et le bled. <br>— Y a pas de bled pour moi, monsieur, chez moi c’est ici. <br>Il dit ça alors que des larmes ont jailli. <br>— Ça, c’est pas à toi d’en décider. <br> <br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE <br> <br>La déchéance sociale d'une famille bourgeoise obligée de se loger dans une barre HLM d'un quartier chaud. Sociologiquement très intéressant et surtout, plutôt bien écrit. - <b>CélineCDI, <i>Babelio</i></b> <br> <br>A PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br>Né à Nice en 1961, <b>Philippe Maurel</b> y a vécu jusqu'à son service militaire qu'il a effectué à Djibouti. Après avoir travaillé à la DDASS des Alpes maritimes, i...
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<b>Du jour au lendemain, Frédéric Collins passe du statut d'inconnu à celui de star et se lance dans un grand projet : relancer le music-hall de ses parents.</b> <br> <br>À Paris, solitaire dans la nuit de sa cécité, Frédéric Collins se complaît dans une existence monotone en compagnie de Sam, son chien-guide. Il est remarqué par Héloïse, une agente artistique, alors qu’il exprime son blues par la voix de son saxophone dans les allées des Buttes Chaumont. <br>Cette rencontre va illuminer sa vie. <br>Héloïse le présente à Manu Cortès, star internationale du showbiz, qui l’engage pour une tournée aux USA. <br>Dès cet instant, le sort de Frédéric bascule. <br>D’étranges coïncidences lui font vivre le même destin que son père – célèbre jazzman noir de peau des années soixante –, qui fut dépossédé de son music-hall par la mafia. <br>Pour l’aveugle et son chien-guide, les rues new-yorkaises s’avèrent dangereuses. Frédéric y est agressé à plusieurs reprises. <br>Par qui et pourquoi ? <br>Malgré les menaces, il décide de réhabiliter le music-hall de ses parents décédés. <br>Alors qu’il visite l’établissement en compagnie d’Héloïse, un souvenir provoque un phénomène qui bouleverse sa vie à nouveau. <br> <br> <b>Parviendra-t-il à redonner ses lettres de noblesse au music-hall ? Quel est donc ce souvenir bouleversant ? Découvrez le récit hors du commun de Frédéric Collins et du music-hall de ses parents.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Pour les personnes non voyantes, la commande vocale est une invention merveilleuse. Mais prononcer appeler Héloïse, maintenant, devant ce boîtier de concentré technologique, accélère dangereusement mon rythme cardiaque. Le ton enjoué du répondeur l’augmente encore. « Je vous prie de me laisser un message, je vous rappelle… » Soulagé de ce répit, j’interromps la communication. La peur de m’engager me tétanise. Tu dois savoir ce que tu veux, Fred ! Ce n’est pas en tergiversant que tu vas progresser ! Mais que lui dire ? <br>Proposer un rendez-vous professionnel. <br>Simplement. <br>Je réitère timidement mon appel : bonjour, Héloïse. C’est Fred… Frédéric Collins… Nous avons dîné ensemble hier… Elle décroche à l’instant où je m’emberlificote dans mes banalités. Elle affirme être enchantée de m’entendre, me demande d’emblée si j’ai réfléchi à son offre de service. Je réponds que nous devrions en reparler. Bien sûr ! Quand voulez-vous ? Ce soir ? On dîne et c’est moi qui vous invite. Je passerai vous prendre, c’est d’accord ? On se retrouve à l’Estaminet à dix-neuf heures ? Ça vous va ? Je bredouille oui… Super ! À ce soir, Frédéric ! Elle raccroche avant que je puisse répliquer. <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br> <b>Daniel Angot</b> est né à Paris de parents cauchois. Après une vie professionnelle intense qui le conduisit à la direction des réalisations d’automatismes industriels, il se consacre à l’écriture avec autant de passion. <br> <i>Du blues dans la nuit</i> est son septième roman....
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<b>À travers la voix de l'auteur, depuis la Shoah jusqu'à la Belle époque, Charles nous raconte son histoire...</b> <br> <br>C’est au détour d’une de mes rencontres que je suis tombée sur Monsieur Charles Glenn, 80 ans, le regard franc, le verbe haut. <br>Charles me confie assez rapidement que le rêve de sa vie, c’est l’écriture de sa biographie. D’abord surprise, puis sceptique, et enfin quelque peu moqueuse, je découvre au détour de son histoire que je suis en réalité face à Mr Glenn, couturier des stars, et accessoirement EX-meilleur ami de Christophe Rocancourt. <br>De l’holocauste, en passant par la guerre d’Algérie, les années yéyé, mai 68, le rêve américain, et la Belle époque, je me suis laissée embarquer dans le récit plein de rebondissements de la vie de Charles. <br>Entre expériences de vie, anecdotes de stars, rencontre avec Brigitte Bardot, Johnny Hallyday, Claude François, Charles Aznavour, Sammy Davis Junior, Rocancourt et j’en passe, révélations en tout genre, passions amoureuses, photographies exclusives, mise au point et parcours chaotique mais exemplaire, cette atypique biographie nous livre un récit riche en enseignement. <br> <br> <b>Le récit d'une vie incroyable qui se confond avec l'histoire du 20e siècle.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Le 16 juillet 1942 à Paris, 13152 personnes sont appréhendées par la police française, y compris 4000 enfants de moins de 16 ans qu’il n'avait pas été initialement prévu de déporter. C'est beaucoup... et néanmoins deux fois moins que le quota fixé par les Allemands et la préfecture de police ! Les actes de solidarité heureusement n'ont pas manqué : quelques policiers ont laissé fuir leurs victimes, des concierges, des voisins, des anonymes ont ouvert leurs portes et caché des Juifs... <br>À Belleville, au petit matin, dans un appartement du 20ème arrondissement, pendant que ma soeur Sarah et moi dormions paisiblement dans notre chambre, l’immeuble s’éveillait par un vacarme dans les escaliers, des coups frappés aux portes, des cris de policiers, les pleurs de femmes et d’enfants, des suppliques en mauvais français mâtinées de yiddish. On finit par tambouriner à la nôtre, ma mère Chana Citinsky passablement inquiète ouvrit lentement et se retrouva nez à nez avec la concierge de notre immeuble accompagnée d’un officier. Entre les mains de ce dernier, un dossier. D’une voix autoritaire, sa question sonna comme une menace : <br>- Votre nom Madame ? <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br> À la fin de ses études et une licence en droit à l'université d'Aix-en-Provence en poche, <b>Fausta Philippoussis</b> décide de quitter la France. Après de nombreuses pérégrinations entre Nouvelle-Calédonie et Nouvelle-Zélande, c’est à Las Vegas qu’elle pose enfin ses valises. <br> Ainsi, à la suite de son premier livre <i>H-15 </i> c’est dans cette ville qui ne dort jamais, qu’elle va se lancer dans le récit d’une biographie hors du commun <i>Cousu de fil noir</i>.
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Les habitants de la contrée des Bocages Mauves mènent une vie paisible jusqu’au jour où ils sont la cible d’étranges agressions. Pillages, enlèvements, rien ne semble arrêter des hordes entières d’individus à peine humains. Pour Sachairi Correnaigh, l’Administrateur qui dirige cette contrée, une aide extérieure s’impose. Malgré la réticence de sa population, il fait appel à la Confrérie des Mages et ses combattants aux pouvoirs hors du commun. <br>Lera ne doute pas que son père ait pris la bonne décision. Car cette agitation n’est que le préambule d’un conflit bien plus grave qui va mettre en péril la contrée mais aussi le royaume voisin de Tanera. Et pourtant… L’arrivée tant attendue de ces Mages fait ressurgir le passé de la jeune fille, dont elle ignore tout, ainsi que des dons oubliés. Bien que très jeune, Lera se fait une raison. Son avenir est aux côtés des Mages. Elle se lance avec détermination dans un apprentissage riche, complexe, déconcertant, allant même jusqu’à dévoiler l’antique savoir des Mages. <br>Un voyage initiatique qui va bouleverser le cours de son existence… <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEURE <br> <br>Originaire de Carcassonne, <b>Emmanuelle Ferré</b> arpente toute son enfance les remparts de la cité médiévale, mille histoires en tête. C’est à Nantes qu’elle découvre une atmosphère propice à l’écriture. Son univers ? Un monde médiéval à la fois imaginaire et réaliste, foisonnant et mystérieux. Car le Moyen Âge représente une longue période florissante, mêlant festivités, art, voyages et grandes explorations…
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<b>En l'an 1740, une âme vient se glisser dans le corps d'une enfant à naître. À 17 ans, la jeune muscienne surdouée, remarquée par l'impératrice Marie-Thérèse, enseignera le clavecin et la harpe à la petite Marie-Antoinette, future reine de France.</b> <br> <br>Quand « la vieille, si vieille âme » venue du fond des âges après des années d'errance au royaume des ombres se réincarne pour la troisième fois. <br>Quand « la vieille, si vieille âme » se glisse au cœur de l'hiver 1740 dans le corps d'un enfant à naître à Salzbourg en Autriche. <br>Quand « la vieille, si vieille âme » retrouve la chaleur du corps de la petite Bettina von Kalk. <br>Quand après bien des turbulences cette même Bettina von Kalk, musicienne surdouée de dix-sept ans, quitte sa ville natale et se retrouve à Vienne au couvent des Ursulines. <br>Quand répondant à ses vœux ambitieux, l'Impératrice Marie-Thérèse, impressionnée par son talent, la fait venir à la Cour pour y enseigner le clavecin et la harpe à sa dernière fille, la petite Marie-Antoinette, née deux ans plus tôt. <br>Quand cette nouvelle Tétranébreuse, femme de l'ombre mais femme puissante à l'instar de celles qui l'ont précédée, va jouer sa partition au propre comme au figuré dans la destinée hors du commun de la jeune princesse, future reine de France... <br> <br> <b>Suivez les aventures de Bettina von Kalk, une nouvelle Tétranébreuse - une de ces femmes puissantes de l'ombre -, dans ce troisième volet d'une saga de thrillers historiques.</b> <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEURE <br> <br>Deux amies d’enfance se retrouvent à l’aube de la soixantaine avec le désir de partager leur envie d’écriture. <b>Mary Play-Parlange</b> travaille à quatre mains en parfaite harmonie de fond et de forme.
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<p><b>Un jeune universitaire meurt alors qu'il venait de faire une découverte suprenante.</b><br><br> Août 1944. Fuyant l’avancée américaine, 30 000 soldats allemands se retranchent autour de la Forteresse de Saint-Nazaire, enfermant dans la Poche 120 000 civils qui ne retrouveront la liberté que le 11 mai 1945, trois longs jours après la capitulation allemande. C’est à Bouvron que s’achèvera la Seconde Guerre mondiale en Europe. Soixante-dix ans plus tard, la mort d’un étudiant qui enquêtait sur l’histoire de la Forteresse va obliger le commissaire Baron à rouvrir les archives. L’universitaire analysait des documents d’époque, il interrogeait des témoins. Le résultat de ses travaux a disparu. Qui était l’homme qu’il pensait avoir reconnu sur une ancienne photographie, prise lors de l’hiver 1945 ? Qui pourrait avoir encore intérêt, si longtemps après, à dissimuler la présence de cet inconnu dans le périmètre de la Poche restée aux mains des troupes allemandes jusqu’à la fin des hostilités ? Pourquoi ? De Saint-Nazaire à Nantes, dans les marais de Brière, le commissaire Baron va remonter la piste et s’immerger dans les arcanes d’une histoire méconnue des derniers mois de l’Occupation. Ceux des règlements de comptes et des crimes impunis.<br><br><b>Découvrez sans attendre une nouvelle enquête du commissaire Baron sur les traces de mystérieux événements liés à la Seconde Guerre mondiale.</b></p> <p>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE</p> <p>Bien construit, bien écrit, un roman d'atmosphère comme l'affectionnent les lecteurs de Georges Simenon. - <b>Louis Gildas, <i>Télégramme</i></b><br><br> EXTRAIT<br><br> Au réveil, Baron sentit que l’air n’était plus le même, la douceur de la veille avait passé les murs pour s’enfuir aux premières griffures de l’automne, il faisait plus froid, plus sombre aussi, les persiennes ne laissaient filtrer que les lambeaux de tristesse d’un ciel cotonneux. Il posa les pieds à terre, éprouva la fraîcheur du parquet et enfila ses mules, bâillant à s’en décrocher la mâchoire. Il avait conscience d’avoir les yeux rouges, irrités par des heures à fixer des écrans trop lumineux qui ne lui avaient pas appris grand-chose. Maurice Babeau n’existait pas ! Il le savait déjà.<br> Il poussa les volets. La veille encore, avant son rendez-vous au Cellier de l’Aïeul, c’était le soleil qui lui avait fait fermer à demi les paupières devant les éclairs aveuglants qui saupoudraient les eaux du traict. L’été était mort sans prévenir, sans même une période de soins palliatifs qui aurait permis de s’y préparer. Il pleurait une pluie invisible qui laquait les pavés le long du quai. Baron enfila un peignoir et s’avança sur le balcon de bois. Les bruits se firent plus nets, passage de voitures écrasant quelques flaques éparses, bruissement de conversations dans l’enfilaindicatifde des commerces deux étages plus bas. Il respira profondément, cherchant l’oxygène qui balaierait les miasmes de sa fatigue. Sensation de vertige...
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« Au fond de moi, je ne suis pas une fille. » <br>En une phrase, notre ado de 15 ans a littéralement bouleversé la vie de la famille et déconstruit tous les codes. Mais qu’à cela ne tienne ! S’il devenait une nouvelle personne, alors ce ne serait pas sans nous, ses proches. Sans notre appui, sans notre amour. <br>Comment comprendre, comment accepter l’idée même que son enfant n’est pas, au fond de lui, celui que l’on chérit depuis sa naissance ? Comment l’accompagner au mieux dans cette aventure hors du commun et fondatrice ? <br>Elisa, courageuse et dynamique, raconte son quotidien de maman d’un « nomade du genre »...
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