<p><b>À quoi pourrait ressembler un polar sous épidémie ? Nicolas Feuz répond avec une histoire d'accident de tram, de journaliste fouille-merde et de bébés disparus...</b><br><br>« Restez chez vous ! Depuis des jours, je vis confiné comme vous. Passé le traitement en télétravail des affaires courantes du Ministère public de Neuchâtel, j’imagine ce que pourrait être un polar sous épidémie. J’ai décidé de vous l’offrir. Vous le retrouverez sous forme de feuilleton tous les soirs à 19h, sur ma page Facebook, sur celle de mon éditeur et sur tous les réseaux sociaux. Le premier polar écrit sous confinement. Inédit. Rendez-vous pour la suite chaque vendredi dès 8h. »<br><br><b>Chaque semaine, un nouvel épisode. Découvrez cette semaine le cinquième de ce premier polar du confinement !</b><br><br>EXTRAIT <br> <br>"Fournier retourna vers la fosse à purin. À côté de la brouette, la trappe en bois était ouverte. Le lisier dégageait une odeur abominable, mais le danger provenait surtout des quatre gaz dégagés par le fumier en décomposition, l’hydrogène sulfuré et l’ammoniaque très odorants, le méthane et le dioxyde de carbone inodores. Comme dans les cuves à vin, ce dernier gaz est potentiellement asphyxiant selon sa concentration.<br> Aucun humain, aucun animal ne peut nager très longtemps dans le purin sans risquer de mourir. <br> Retenant son souffle, Fournier se pencha pour regarder dans la fosse. L’intérieur était plongé dans l’obscurité. On devinait à peine, à la surface, les reflets huileux des déjections bovines. Il retira l’outil planté dans le tas de fumier, une fourche à cailloux, neuf dents serrées, et s’en servit comme d’une épuisette. Il la plongea dans la fosse et brassa le lisier. Tantôt les dents glissaient dans le liquide brun, tantôt elles heurtaient des corps solides. <br> Le journaliste se servit du manche de l’outil comme bras de levier, l’appuya contre le bord de la fosse et sortit une première fourchée de chauves-souris. Il déposa les cadavres au pied du tas de fumier et répéta l’opération plusieurs fois. Il y en avait des centaines. <br> La fourche plongea une nouvelle fois dans le lisier, heurta quelque chose de<br> plus gros. Intrigué, Fournier se servit de l’application lampe de poche de son portable pour éclairer la fosse. Il frissonna en reconnaissant le tissu d’un bleu de travail, un corps humain flottait sur le ventre dans le purin."<br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br><br><b>Nicolas Feuz</b> est le procureur du canton de Neuchâtel, en Suisse. En 2010, il se lance dans l’écriture de polars, et remporte en 2015 le Prix du meilleur polar du Salon du livre de Paris. Trois thrillers à succès suivront, tous publiés chez Slatkine & Cie et repris au Livre de Poche : <i>Horrora Borealis (2018), Le Miroir des âmes (2018)</i> et <i>L’Ombre du renard (2019).</i></p>
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<b>Au coeur de la ville de Liège, un dévoreur sévit et laisse derrière lui de multiples cadavres, pendant que trois amis refont le monde...</b> <br> <br>Boston a son étrangleur, Mons, son dépeceur, et voici que Liège est victime d’un dévoreur… Au pays de Simenon, le bout du siècle vingtième s’étire dans le gris et le fil des jours y apporte son lot de cadavres. Un bouquiniste, un flic et un glandeur poète résistent au spleen ambiant à coups de cœur, à coups de gueule et à coups de rouge. C’est que la librairie « Au pendu de Georges », qui réunit les trois amis, est une île idéale pour refaire le monde. Un monde qui en a bien besoin… <br>Un polar parodique, humoristique et amoureusement sexué ! <br> <br> <b>Dans ce polar parodique, humoristique et amoureusement sexué, un bouquiniste, un flic et un glandeur un peu poète se réunissent à la librairie « Au pendu de Georges » afin de contrer le spleen ambiant à l'aide de leur imagination.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>— Salut Maigret ! <br>— Salut Papa ! <br>Georges Simon et Francis Dangé sont contemporains, mais le flic se plaît à donner du «Papa» au bouquiniste, rapport sans doute à sa barbe de patriarche et à ses malles coloniales sous les yeux. Il faut dire que surnommer «Maigret» un péjiste quinquagénaire resté au rang d’inspecteur depuis un quart de siècle est plutôt vache aussi, un truc du genre «couteau dans la plaie» ou «bottin de téléphone sur le crâne». Ce qui ne les empêche pas de se retrouver sur quelques marottes communes, comme les Côtes-du-Rhône rouges, l’Histoire liégeoise et la «Simenomanie». Sans parler des «cochonneries pour vieux gamins», selon l’appellation toute personnelle d’Indépendance, c’est-à-dire les bédés coquines en particulier pour le policier et les curiosa en général pour le libraire. <br>— Tu n’as rien reçu de nouveau ? <br>— Un bout de nappe en papier… Mais qui risque de te coûter une fortune ! <br>— Fais voir quand même ! <br>— Tu gagnerais même un salaire de divisionnaire que tu ne pourrais pas te payer ça ! Ou alors on fait un échange: ton original de Tillieux contre ceci… <br>Georges lui tend un portefolio ouvert, solennel comme un prêtre brandissant le lectionnaire. <br>— Nom de Dieu ! <br>Au feutre noir, Walthéry a agenouillé sa Natacha tout contre la statue de Maigret, statufié sur son banc près de l’hôtel de ville. L’hôtesse est nue, bien sûr, et le commissaire fume tranquillement sa pipe, malgré la gâterie qu’elle lui prodigue. Et ce galopin de Walthéry n’a pu s’empêcher de titrer son œuvre «Ceci n’est pas une pipe, sais-tu, valèt!» <br>— Belle pièce, Papa, mais elle ne mérite pas que je lui sacrifie ma planche de Tillieux… <br>— Même pas pour ce vrai trésor ? Tu rigoles, non ? <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br> <b>Christian Libens</b> a publié une trentaine de livres, journalistiques comme littéraires. La fréquentation passionnée ...
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<b>Ce roman envoûtant parle de l’amour d’un père à son fils qui fera tout ce qu’il peut pour sauver ce dernier du destin tragique qui l’attend.</b> <br> <br>Un vieux flic alcoolique, fils d’immigrés soviétiques, suspecte son fils de vouloir intégrer une mafia suprémaciste russe. Il sollicite Barbicaut pour l’aider à sauver son enfant et restaurer son lien de paternité. Alors qu’une guerre invisible ébranle les cités avec l’arrivée de nouveaux mafieux de l’est, le lieutenant combat l’attirance de la voyoucratie sur le jeune homme. Mais quand il apprend qu’un sacrifice est exigé à tout nouveau membre pour prouver sa loyauté à la mafia, il craint le pire et entreprend une course contre la montre pour éviter une tragédie. Aidé d’indics agissant sous couverture, dont un ancien tueur à gage malade et sa fille, une femme charismatique, le policier s’opposera à un nouvel ordre criminel pour tenter de sauver l’amour d’un père pour son fils. Sans savoir que, parfois, les enquêtes comme les illusions ont la beauté d’un poème triste. Ce polar est le quatrième roman des enquêtes de Barbicaut. <br> <br> <b>Lisez sans attendre le quatrième roman des enquêtes de Barbicaut et plongez-vous dans l’univers impitoyable de la mafia russe.</b> <br>
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<b>Les enquêteurs, au sommet du Mont-Saint-Michel, contemplent son histoire.</b> <br> <br>Un moine de la congrégation de Jérusalem est retrouvé mort dans le clocher de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, une lance plantée dans le crâne. <br>Il se murmure sur le Mont que le Diable serait de retour et rôderait la nuit au cœur des ruelles anciennes et dans la baie pour punir les pécheurs. <br>Velcro, Déborah et le commissaire Delcourt débarquent donc sur la Merveille de l’Occident afin de mener l’enquête et vont devoir se plonger dans les méandres de son histoire, dans ses légendes ancestrales, dans le quotidien de ses habitants aussi… <br>L’équipe de la PJ rennaise parviendra-t-elle à garder pied dans le monde des vivants et à percer les mystères de ce lieu emblématique et envoûtant ? <br> <br> <b>Les saints les guideront-ils vers la vérité ? </b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br> La nuit venait de tomber. Le Mont-Saint-Michel se dressait devant moi telle une profiterole flottant au-dessus de sa mer de chocolat noir. Les lumières de la petite cité jouaient avec l’étendue sombre et immobile du sable. Comme des feux follets égarés, elles crapahutaient au hasard et semblaient parsemer le dessert sucré de pépites d’or. Régal des sens. Féerie du décor. Désorientation absolue. Le site était sublime et solitaire. À cette heure avancée, les touristes étaient partis. Nous étions là, tous les trois, ébahis par ce monde parallèle. <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEURE <br> <br>Née dans le Val de Marne, <b>Valérie Lys</b>, est médecin biologiste et vit dans les environs de Rennes depuis une vingtaine d’années. Elle y dirige un laboratoire d’Analyses Médicales. Elle est aussi expert en réparation juridique et dommage corporel. <br>Mariée, mère de trois enfants, passionnée de peinture et de littérature, elle écrit depuis l’enfance : théâtre, nouvelles fantastiques, polars… Ses multiples voyages sont une source d’inspiration. <br>Elle est membre fondateur et vice-présidente du collectif rennais CALIBRE 35, dont le but est de dynamiser la scène rennaise de l’édition polar.
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<b>Sur l'île Bréhat, les nombreux événements culturels organisés sont le théâtre de sombres agressions mortelles... </b> <br> <br>Le 28 juin 2019, Léo Gatien, journaliste d’investigation, échappe de peu à un attentat à la voiture piégée. Craignant pour sa vie, il se réfugie dans la maison qu’il possède sur l’île de Bréhat. Il pense y être à l’abri et compte sur cette retraite forcée pour terminer le livre qu’il est en train d’écrire. Mais le calme espéré est troublé par l’arrivée de sa fille puis de son ex-femme. Et quand celle-ci est retrouvée battue à mort, lors d’un salon du livre organisé sur l’île, Léo comprend qu’il va devoir faire face à de sérieux ennuis. <br>L’inspecteur Germain, chargé de l’enquête, est très inquiet car plusieurs agressions similaires ont endeuillé les manifestations culturelles de la région, au cours des derniers mois. Un maniaque du passage à tabac hanterait-il les concerts, les expositions et les salons du livre si chers au public breton ? <br> <br> <b>Le journaliste Léon Gatien et l'inspecteur Germain vous entrainent dans ce polar breton qui allient culture, meurtres et mystères !</b> <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEURE <br> <br>D’origine suisse, enseignante de formation, Prix des Poètes Suisses de langue française, <b>Michèle Corfdir</b> vit et écrit en Côtes-d’Armor. Elle signe ici son dix-huitième roman.
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<b>Une enquête complexe à travers la Provence pour le commissaire Santini et son équipe : arriveront-ils à démêler le vrai du faux ?</b> <br> <br>Deux morts à Cassis... <br>Deux familles apparemment irréprochables. <br>Un lourd passé les lie... <br>Un enrichissement suspect les sépare... <br>Une enquête bien complexe. Suicide, accident ou meurtre ? <br>Les témoins loquaces se contredisent... <br>Les voyous jouent aux intellectuels... <br>Réalité et illusions au pied du Cap Canaille. <br>Le commissaire Santini et son équipe vont enquêter à travers la Provence et même au-delà, pour démêler le vrai du faux. <br> <br> <b>Découvrez un polar intrigant, où réalité et illusions se mêlent dans un indémaillable filet.</b> <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br> <b>Patrick Ménard</b> est né près de Paris. Il a travaillé pendant plus de 35 ans dans le domaine bancaire, en Europe et aux États-Unis. Il vit actuellement à Marrakech. <i>Une femme sans visage</i> est son premier roman.
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<b>Une grève aux lourdes conséquences dans un port breton...</b> <br> <br>Un mareyeur et armateur du Guilvinec, en pays bigouden, débarque brutalement dans le bureau du lieutenant Phil Bozzi et du capitaine Le Duigou pour déclarer la disparition de son épouse depuis la veille au matin... <br>Fugue, séquestration, accident ? Qu’est-elle devenue ? La jeune femme est malheureusement découverte assassinée dans l’arrière-port du Guilvinec-Léchiagat. <br>L’enquête se tourne, dès lors, vers l’environnement de la victime et les OPJ vont se heurter à de nombreuses zones d’ombre. <br>Alors que la grève des marins éclate sur le port et se propage sur le plan national, le corps du mareyeur armateur est, à son tour, retrouvé au volant de sa voiture dans le port… <br>Suicide, meurtre ? Qui pouvait bien en vouloir au couple et pourquoi ? <br> <br> <b>Durant l'automne 2007, le port du Guilvinec se met en grève... Découvrez-en l'issue surprenante !</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>En ce vendredi matin, au même moment, un homme descendait le boulevard de Kerguelen, ainsi dénommé en hommage à Yves de Kerguelen de Trémarec, navigateur français, né à Quimper (1734-1797) et qui a découvert les îles Kerguelen en 1772. Le piéton empruntait à présent le pont qui enjambait l’Odet pour rejoindre le boulevard Dupleix et s’engager dans la rue Théodore Le Hars. L’esprit ailleurs, il marchait mécaniquement, l’air très préoccupé. Il entra dans le commissariat et demanda à rencontrer un officier de police. L’agent d’accueil l’interrogea sur l’objet de cette demande. <br>— Ma femme a disparu et je suis très inquiet… <br>L’agent n’insista pas et l’invita à s’asseoir tandis qu’il grimpait les escaliers quatre à quatre pour solliciter un officier de police disponible. Joël Le Traon étant occupé, tout comme François Le Duigou, Phil se proposa de le recevoir. <br> <br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE <br> <br>Un petit polar agréable qui sent bon la Bretagne. - <b>Blandine, <i>Babelio</i></b> <br> <br>À PROPOS DE L’AUTEUR <br> <br>Né à Kernével en 1950, <b>Firmin Le Bourhis</b> vit et écrit à Concarneau en Bretagne. Après une carrière de cadre supérieur de banque, ce passionné de lecture et d’écriture s’est fait connaître en 2000 par un premier ouvrage intitulé <i>Quel jour sommes-nous ?</i>, suivi d’un second, <i>Rendez-vous à Pristina</i>, publié dans le cadre d’une action humanitaire au profit des réfugiés du Kosovo. <br> <br>Connu et reconnu bien au-delà des frontières bretonnes, Firmin Le Bourhis est aujourd’hui l’un des auteurs de romans policiers bretons les plus appréciés, avec vingt-huit enquêtes déjà publiées. Il est également l’auteur d’essais sur des thèmes médicaux et humanitaires. Ses ouvrages sont tous enregistrés à la bibliothèque sonore de Quimper au service des déficients.
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Enquête à Louvain-la-Neuve. Un cadavre sur un lit derrière une porte fermée à clé de l’intérieur : classique. Dans la ville universitaire de Louvain-la-Neuve : plutôt inédit ! <br>S’il y a meurtre, qui aurait tué ? Voleur dérangé ou tueur missionné ? Étudiant shooté ou sugar baby affolée ? Arpentant la ville piétonne, un flic retraité et un inspecteur débutant unissent leurs forces pour secouer les apparences… <br> <br>À PROPOS DES AUTEURS <br> <br> <b>Agnès Dumont</b> vit et enseigne à Liège. Elle a publié plusieurs recueils de nouvelles littéraires aux éditions Quadrature. C’est cependant dans le genre policier qu’elle a été une première fois remarquée en remportant le grand prix du concours Polar de la RTBF (1997) avec sa nouvelle <i>Une bonne mère</i>. En 2014, elle illustre à nouveau le genre avec <i>Le gardien d’Ansembourg</i> (paru chez <i>Luc Pire</i>, dans la collection <i>Romans de Gare</i>). <br> <br> <b>Patrick Dupuis</b> aime Louvain-la-Neuve, ville où il a choisi de vivre depuis près d’un demi-siècle. Il y participe à l’aventure de Quadrature, une maison d’édition qui se consacre entièrement à la nouvelle francophone. Lui-même nouvelliste, auteur de plusieurs recueils (publiés aux éditions Luce Wilquin), amoureux de Simenon, il a longtemps rêvé d’écrire un roman policier qui se passerait dans sa ville. <br> <br>
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