Il pénètre dans un monde étrange et devient un professeur respecté. Une bibliothèque mystérieuse apparaît dans son esprit. Dès qu'elle concerne un objet ou une personne qu'il a vu, un livre de ses faiblesses se crée automatiquement. C'est ainsi qu'il devient redoutable. Voici une histoire incroyable sur l'héritage entre enseignants et élèves qui forment et guident les plus grands experts du monde.
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Le bonheur est quelquefois très loin de l'image que l'on s'en était construite... Francine s'apprête à le découvrir dans ce roman rempli d'émotions.Un déménagement dans un quartier ou une rue que l'on ne connaît pas, représente toujours une part de risque : c'est, soit la solitude, le sentiment d'abandon, de petites habitudes frileuses et sans cesse répétées, soit une ouverture totale sur du nouveau que l'on ne pouvait imaginer.Francine, quadragénaire et célibataire, vient s'installer dans une rue de Schaerbeek, qu'elle imagine calme et tranquille, pour se reposer du travail que lui impose sa profession d'assistante sociale...Baste !...elle n'a pas fait le bon choix ! Sa rue est toujours emplie d'enfants, de cris, de jeux, de chahuts, quelquefois même de disputes, de cris... ; la clochette de sa maison n'arrête pas de résonner, pour des services à lui demander, à toute heure du jour et de la nuit, pas une journée où elle peut respirer tranquillement, bref, son « nid personnel » devient très vite la seconde résidence de certains de ses voisins...d'en face ! Mais qui sont ces voisins? Qui sont ces gens « sans gêne », opportunistes ? Qui, chez nous, aurait l'audace d'aller demander un renseignement à son voisin, à minuit, aux meilleures heures de repos ? Qui ?... Qui sont ces enfants au sourire éclatant, aux yeux de braise et de soleil, à la peau mate et douce, aux cheveux de jais, bouclés, brillants ? Qui sont les parents de cette « multitude » qui n'arrête pas de croître, d'année en année ? Francine, étonnamment, découvre une nouvelle vie, qu'elle n'attendait pas du tout et qui pourtant va la rendre heureuse ; le bonheur est quelquefois très loin de l'image que l'on s'en était construite...mais il faut savoir le reconnaître quand il s'offre, savoir ouvrir son cœur, savoir répondre à un sourire par un sourire... loin, très loin des clichés habituels et négatifs que notre société frileuse développe à tour de bras. Un petit régal d'amour et de poésie prêt à se déposer dans le cœur de chacun... EXTRAITAh ! Oui, le quartier...J’ai complètement oublié de m’y arrêter. J’ai admiré la maison avec intensité, je n’ai rien vu d’autre !– Tu n’as pas vu le quartier ? Tu es inconsciente ma parole.NON, je n’ai pas vu le quartier.La voisine est une vieille dame ratatinée, grise et laide. D’un air protecteur, elle me met en garde :– Faites attention Madame, dans ce quartier, il n’y a que des Arabes !Son allure a quelque chose de méprisant.– Regardez ma boîte aux lettres toute défoncée, ça ce sont les enfants... Vous voyez ?Moi, je viens de loin... Je n’ai jamais vu d’Arabes de près !Alors, prudemment, presque sur la pointe des pieds, je mets le nez dehors. Je regarde avec force dans la rue. Il y a des enfants partout, de tous les âges. Il y a du soleil dans leurs yeux.
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<b>Satire, intrigue et humour s'entremêlent dans un récit plein de verve !</b> <br> <br>Nous sommes en 2035. Reto Sferic, conseiller d’État unique, proclame l'indépendance la République du Genevois, qu'il dirige d'une main de fer depuis son jacuzzi. <br>Ibrahim Balesteros, Genevois de son état, circulant sans papiers d’identité, est expulsé en Roumanie en quarante-cinq minutes conformément à la politique de renvoi des mendiants. <br>À cela s'ajoutent un policier alcoolique et ornithophobe, un chanteur à la mode masquant une star du metal, ou encore une horde de vieillards fomentant la Révolution de Houblon depuis les sous-sols du Palais des Nations... <br> <br> <b>Œuvre d'anticipation burlesque, satire sociale et politique, le deuxième roman de Mark Levental est à l'image de son auteur : généreux et déroutant.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Ne pas prêter attention à la police n’était plus un acte conscient depuis de nombreuses années. Ce n’était même plus une habitude ; plutôt un mode de vie. <br>« Halte là ! » hurlait l’agente, quelque part derrière lui. <br>Ibrahim fit mine de continuer. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas la police, mais il avait trop souvent vu les méthodes qu’ils employaient pour faire régner l’ordre. Il força l’allure. Ne pas être pris à témoin. Rien vu, rien entendu. <br>Pan ! <br>La détonation emplit l’espace, et tout se figea. Ibrahim se rendit compte qu’il était immobile. Il avait vraiment besoin d’une cigarette. <br>« T’es sourd, ou bien ? Tu comprends, quand on te parle ? » <br> <br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE <br> <br>Plutôt bien écrit et plein de rebondissements inattendus, <i>Mendiant 3458</i> oscille entre la satire politique, la science-fiction et la farce grasse («Le prédateur – un chat – bondit, et Reto Sferic plongea au fond du jacuzzi, espérant ne pas avoir uriné»). - <b>Marianne Grosjean, <i>Tribune de Genève</i></b> <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br> <b>Mark Levental</b>, fidèle à sa généreuse nature, nous offre un deuxième roman opulent, pétri d’humour et de références. Intrigues entremêlées et scènes burlesques se succèdent comme les verres de blanc à la table du lieutenant Olivier Saillet, enquêteur enivré aux méthodes imparables. <br>Faussement naïf, purement décapant, le deuxième roman de Mark Levental est une belle analyse sociale et politique, qui n’oublie ni l’intrigue, ni le sens de la farce.
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<b>Virginie Baudet est serveuse au <i>Bouddha Boudoir</i>, un bar branché de la capitale dont la déco regorge de bouddhas. Elle a beau y travailler depuis cinq ans, elle ne s’est jamais demandé ce qui se cache derrière ces statues nonchalantes au petit sourire en coin.</b> <br> <br>Elle décide soudain de mener l’enquête avec le seul outil qu’elle ait à sa disposition : internet. Après avoir dévoré des blogs spirituels plus ou moins douteux, Virginie croit deviner que la méditation est le meilleur moyen d’entrer en contact avec Bouddha. Elle se met alors à méditer, avec acharnement mais sans grand succès. Lorsque les méditations guidées de YouTube ne suffisent plus, Virginie s’aventure dans les cours de gourous plus farfelus les uns que les autres. <br> <br>Au fil d’enseignements suspects et de rencontres improbables, Virginie change pourtant peu à peu de regard sur son copain Lucas, son patron Jack, sa collègue Magalie et sur tout ce qui l’entoure. C’est alors qu’une voisine en détresse lui présente un guide spirituel des plus inattendus sous les traits d’un enfant de 4 ans. <br> <br>En s’engageant sur le chemin de l’Éveil, Virginie ne se doute pas des conséquences sociales qu’implique un tel voyage. Et si la pleine conscience était aussi le début de la fin ? <br> <br> <b>Un roman décapant qui interroge les codes sociaux et vous assure de passer un bon moment !</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Je m’appelle Virginie Baudet. J’ai vingt-cinq ans et j’étais serveuse dans un bar. Le bar en question s’appelle le Boudha Boudoir. J’ai été serveuse là-bas pendant plusieurs années, cinq précisément. Et je n’ai rien vu venir. Franchement, je n’ai pas calculé l’enchaînement des événements et je ne sais plus exactement comment tout ça a commencé. Mais si je me souviens bien, c’était un soir de service. Un soir comme un autre. <br>Au Boudha Boudoir, je faisais des horaires de nuit, de 18 heures à 4 ou 5 heures du mat’ en général. C’est un bar branché du 11e arrondissement de Paris. Et tous les soirs c’est plein. Et toute la déco, c’est des boudhas. Juste des boudhas. Partout des boudhas. Que des boudhas. <br>Les gens adorent cet endroit, ils adorent les boudhas. Ils sont même prêts à payer trente balles un cocktail juste parce qu’il y a des boudhas. Ça doit les détendre de boire avec l’approbation d’une divinité. Finalement c’est décalé, c’est un peu comme si on se mettait une murge avec le Christ dans un igloo. Pourquoi pas. <br> <br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE <br> <br>Une Bridget Jones à la française, en somme, et qu’on prendrait bien comme copine. - <b>Céline Vivier, <i>Livres et Fourneaux</i></b> <br> <br>Le ton est simple, naturel mais travaillé aussi, et on le perçoit dès l’incipit. - <b>Daniel Fattore</b> <br> <br>Ce roman est époustouflant du début à la fin. Une véritable tornade. - <b>aumilieucoule.org</b> <br> <br>J’ai refermé ce livre avec le sourire aux lèvres. - <b>Annedu34, <i>Babelio</i></b> <br> <br>À PR...
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<b>Un roman lyrique par celui dont Blaise Cendrars fit le héros de <i>Rhum</i> !</b> <br> <br>Au placer Élysée, dans la haute Guyane, un homme a vécu parmi nous qui n’était qu’une ombre. <br>Il avait une âme délicate et tendre, des vêtements à l’ancienne mode et un corps translucide. <br>Ce n’était qu’un esprit… et pourtant nous l’avons vu, nous lui avons parlé, il a été notre compagnon dans la jungle aux murs de lianes, d’orchidées et de colibris, dans la jungle aux murs vivants. <br>Un homme de l’autre monde est venu parmi nous. Il est venu par le même sentier qui avait ramené au camp de chercheurs d’or, Pierre Deschamps, le chef dragueur, et Marthe, l’ensorceleuse… <br> <br> <b>Roman édité pour la première fois en 1922.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Maître, vous m’avez demandé un mémoire pour des juges. <br>Mais la vie qui va s’éteignant en moi, semblable à la lumière horizontale du couchant, n’éclaire plus que les hauteurs du passé. <br>Je cherche en vain les mots de colère et de haine… Il est trop tard. Et que dirais-je aux juges ? <br>J’ai construit, sous les tropiques, une maison dont les fenêtres donnent à la fois sur l’Orénoque et sur l’Amazone. Des lotus blancs planent sur les étangs en terrasses ; l’ombre des palmiers géants descend sur les îles, et les vents alizés font claquer sur les toits l’oriflamme de mon pays qui, pendant trois siècles, a dominé cette terre ardente. <br>Mais les pirates ont donné l’assaut. <br>Déjà les colonnes de l’édifice menacent de s’écrouler, la moisson desséchée des cannes à sucre brûle dans la plaine… Ils ont chassé les ouvriers des chantiers… Ils ont pillé jusqu’au secret trésor de mon foyer… Et moi, dans la cellule humide et glaciale, puis dans la chambre d’hôpital où ils me tiennent enfermé, je ne vois plus le jour qu’à travers un grillage. <br>Je cherche en vain les mots de colère et de haine. L’horizon qui s’ouvre derrière la pénombre douloureuse du présent est un embrasement de lumières. La lumière du passé jaillit entre les murs qui m’entourent comme une eau grondante à la barrière d’une écluse. <br>Maître, vous m’avez demandé un mémoire… <br>Dans la nuit qui m’enveloppe, je n’ai trouvé que ce rêve semblable au fond de mon âme à un fleuve phosphorescent, un soir dans la jungle. <br>Pendant que les pirates se partagent le butin, j’écris ce qui remplit ma vie. Tout le reste n’est rien. <br> <br>CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE <br> <br>« Jean Galmot, héros de <i>Rhum</i> de Cendrars, fut accusé de tous les trafics, adulé en Guyane et victime en 1928 d'un bouillon à l'arsenic. Il écrivit en prison <i>Un mort vivait parmi nous</i>, une épopée suffocante des chercheurs d'or d'Amazonie. » <b>(Antoine de Gaudemar, <i>Libération</i>)</b> <br> <br>À PROPOS DE L’AUTEUR <br> <br>Jean Galmot (né le 2 juin 1879 à Monpazier, Dordogne – mort le 6 août 1928 à Cayenne, Guyane), journaliste, débarque en Guyane en 1906, s’associe avec d’anciens bagnards et fait commerce d’or. De...
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<b>Histoires d'une bête insaisissable.</b> <br> <br>Lorsque Charles Perrault publia <i>Le petit Chaperon Rouge</i> en 1697, il était sans doute loin de se douter que son conte trouverait une forme de réalité près de 70 ans plus tard dans des attaques cruelles et féroces perpétrées par une bête insaisissable dans le Gévaudan entre 1764 et 1767. Les auteurs de <i>Gévaudan - petites histoires de la grande bête</i> sont tous deux spécialistes de cette tragédie et nous livrent ici une œuvre singulière en choisissant de faire le récit du côté des victimes. Ils réalisent une enquête très complète et documentée sur les circonstances des attaques effroyables dont furent victimes les habitants de la région obligés de s’armer pour tenter de faire face et de se protéger maladroitement. Cet ouvrage est une sorte d’hommage à tous les enfants, femmes et hommes sauvagement mordus, voire tués par le monstre. On peut suivre son parcours sur le vaste territoire équivalent à l’actuel département de la Lozère et comprendre comment la Bête déjoua toutes les battues mises en œuvre pour faire cesser ses actions. Cet ouvrage vous donnera peut-être envie d’aller sur place pour suivre les traces encore vivaces du passage de la Bête en chantant dans les bois « Loup y es-tu, que fais-tu ? » <br> <br> <b>Découvrez une enquête très complète et documentée sur les circonstances des attaques effroyables dont furent victimes les habitants du Gévaudan entre 1764 et 1767.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>N’ayant pas eu le temps d’en faire mention dans le procès-verbal, je vous supplie de vouloir bien m’envoyer un certificat particulier sur cette observation, joint aussi avec l’œil droit et le côté représentant la même blessure qu’il a reçue de moi tant de la balle qu’il a à l’œil que des postes. Je vous prie de trouver bon que je paye au peintre, au sculpteur ce tableau et toutes les dépenses concernant ce loup, et que j’aie l’honneur de vous en présenter un comme un hommage qui vous est si légitimement dû sur toutes les bontés dont vous m’avez bien voulu honorer, ce qui n’est pas étonnant, étant parent de mes plus chers bienfaiteurs. <br>Ledit loup bien représenté tant par le sculpteur en bois, doit y prendre le contour de ce loup, au-dessus de la peau, et plus fort qu’il n’est, parce que quand la peau de ce loup sera passée en la posant sur ledit modèle en bois dudit loup, ce que ladite peau ne pourra pas recouvrir, il sera [assez ?] à temps d’ôter le superflu du bois que ladite peau ne pourra pas contenir, ainsi il sera bien recouvert de sa peau après qu’elle aura été passée, le représenter debout sur ses quatre pieds, après quoi nous l’emporterons à Versailles pour être vu du Roi, des princes et des ministres. <br> <br>A PROPOS DES AUTEURS <br> <br> <b>Alain Bonet</b> effectue des recherches sur la Bête du Gévaudan depuis 2001. Il a mis en ligne la « chronodoc », la plus importante documentation sur l’affaire en accès libre, utilisée par de nombreux ch...
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Cet ouvrage fournit une analyse approfondie de Le Malade imaginaire de Molière avec toutes les clés pour analyse l'œuvre. <br> <br> <b>Retrouvez dans cette analyse approfondie du <i>Malade imaginaire </i>de Molière tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre classique !</b> <br> <br>Persuadé qu'ils le maintiennent en vie, Argan est obsédé par les traitements médicaux de M. Purgon, son médecin, et M. Fleurant, son apothicaire. Son obsession l'amène à causer du tort à sa propre fille, Angélique : il tient en effet à la marier contre son gré à un médecin, Thomas Diafoirus, afin qu'il puisse s'occuper de lui. Mais c'est sans compter sur l'inclination d'Angélique pour Cléante et sur l'impudence de Toinette, la servante, qui s'immisce dans cette affaire de mariage... <br> <br> <b>Que contient cette analyse d'oeuvre ?</b> <br> <b><br></b>Après avoir détaillé la biographie de Molière, Samuel Duvivier nous transporte directement au sein de l'histoire du  <i>Malade imaginaire</i>, qu'il résume fidèlement. Il se penche ensuite sur le contexte qui a vu naître cette pièce, le Grand Siècle, le développement de la médecine au XVIIe siècle et l'importance du théâtre classique et de la comédie à cette époque. Les personnages de la pièce, Argan, le couple d'Angélique et Cléante ou les adjuvants Toinette et Béralde, sont alors soumis à une analyse rigoureuse. Vient ensuite l'étude des thématiques principales de l'oeuvre : la satire du corps médical, la famille et le mariage ou encore le fait de rire de la maladie et de la mort. L'analyse du style de Molière fait l'objet du chapitre suivant, tandis que l'étude de la réception de cette œuvre clôt l'analyse littéraire.  <br> <br> <br>Profil Littéraire propose des analyses approfondies faisant le tour complet des plus grandes œuvres de la littérature. Notre objectif est de permettre à nos lecteurs d'aller plus loin dans leur expérience de lecture et leur offrir ainsi un nouveau regard sur l'oeuvre concernée. Nos "profils littéraires" sont conçus par des professeurs triés sur le volet et révisés par un comité éditorial constitué de professionnels de la littérature.
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<b>Et si un radiateur racontait ce qu'il avait vu et entendu durant un siècle d'existence ?</b> <br> <br>Nul ne saura pourquoi Flambeau, majestueux radiateur de fonte, est sorti de sa condition d’objet inerte pour emprunter la pensée des humains ! En un siècle d’existence à Paris, il aura accumulé de multiples vécus, des plus heureux aux plus terrifiants. D’abord éveillé aux sentiments par Momo Cavetoux, un aimable plombier qui l’installe et le met en eau, il partage la vie du jeune Joseph Poulait et de sa mère jusqu’à la fin de la guerre. À leur départ, l’appartement est transformé en cabinet de psychanalyste. Flambeau découvre alors Edmée Missoufle qui exerce devant lui et il passe plusieurs décennies à l’écoute des patients. Au décès de celle qui est devenue son mentor, il entre dans un état d’isolement et d’errance mentale. Dans le bureau abandonné puis saccagé par des marginaux, il affronte la violence et la destruction. Remis à neuf, devenu un quasi objet d’art, ce Penseur de fonte se penche avec sensibilité et humour sur ses cent années d’amours, de souffrances et de rêves : Flambeau nous dit tout sur l’enfance, le doute, le destin, le corps, la folie, le deuil, la solitude et la mort. <br> <br> <b>Découvrez le témoignage étonnant d'un majestueux radiateur de fonte qui se penche avec sensibilité et humour sur ses cent années d'amours, de souffrances et de rêves.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>C’est là que Missoufle apparut. Elle faisait mine de ne pas me voir, s’asseyait derrière son bureau, se contentant de répéter ses gestes habituels. A peine étais-je surpris de ne pas avoir entendu le bruit des clés, de ne pas l’avoir vu passer la porte et accrocher son vêtement au porte-manteau. Rien ni personne dans la pièce et d’un seul coup, elle était là, au milieu de ses objets familiers. A sa table, le dos à demi tourné, elle travaillait à son livre inachevé… Je guettais le moment où elle tendrait la main pour chercher les reliefs qu’elle aimait. Là, sur le haut de mes épaules, les petites courbures ciselées qu’elle suivait de son index. Mais juste sa présence silencieuse… <br>Elle disparaissait aussi vite qu’elle était venue. Deux heures plus tard ou le lendemain, Edmée était là de nouveau. Combien de fois ai-je essayé, par la seule force de ma pensée, de la conserver sous mes yeux ! Je ne suis jamais parvenu à la moindre maîtrise de ses apparitions. Les premières fois que cela arriva, je ne sus pas que c’était le fruit de mon trouble. Les années passées auprès d’elle m’avaient tout appris sur les capacités de l’âme humaine à se forger des illusions, mais je savais Edmée trop rigoureuse pour singer sa présence auprès de moi. <br>Alors je cessai de me poser des questions, j’acceptai simplement qu’elle soit là. J’avais bien eu dans le passé, des croquemitaines buvant goulument mon eau. Pourquoi pas l’irruption externe, de l’ectoplasme de mon Edmée ? <br> <br>A PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br> <b>Claude Dantan</b> vit à Nio...
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