Quand il eut longé la grille de la Halle aux Vins, M. Médéric Bonnereau aborda le Jardin des Plantes par cette porte de fer qui s'ouvre presque au coin du quai Saint-Bernard et de la triste rue Cuvier. M. Bonnereau consulta sa montre. Elle marquait deux heures, et le soleil de Juillet pesait d'un poids égal sur les hommes et les choses. Le parapluie rouge de la marchande de gâteaux flamboyait, accolé à la rustique baraque dont l'auvent disjoint se continuait en un vélum de papier. Cet auvent, ainsi artistement prolongé, protégeait mal contre les rayons un assortiment de chaussons et de massepains poisseux que les mouches s'ingéniaient à couvrir de points noirs, comme si les raisins de Corinthe, incrustés dans la pâte, fussent pour les audacieux diptères autant de modèles dont ils s'appliquaient à répéter la copie.
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<b>Dans un ruisseau souterrain flotte le cadavre d'une femme...</b> <br> <br>Quel est le point commun entre la recherche médicale et le syndrome de Diogène ? Un chat ! Un banal matou qui fausse compagnie à sa maîtresse, et trace une diagonale qui mène tout droit à un ruisseau souterrain dans lequel flotte le cadavre d’une femme. Autre point commun : Debbie, la propriétaire du chat qui remue ciel et terre pour le retrouver, et le détective Léa Mattei, payée par une cliente pour retrouver sa jumelle disparue. Qui est le cadavre du cours d’eau ? L’enquêtrice se retrouve avec deux femmes identiques et deux meurtriers potentiels. À qui appartient l’indice retrouvé sous le pont ? D’où vient l’homme qui squatte autour du lieu du crime ? L ’affaire réserve bien des surprises. Des Quatre-Pompes à Lanninguer en passant par Lisbonne, Léa Mattei renoue avec l’adrénaline des enquêtes, entre Patrick Mérieux, son nouvel amour, et Marc Guillerm, son ex-compagnon. <br> <br> <b>Suivez pas à pas le fil d'une énigme, avec ce 9e tome des investigations de Léa Mattei : deux femmes identiques et deux meurtriers potentiels. Qui est donc le cadavre du ruisseau ?</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Devant l’air interrogatif de Léa Mattei, elle ajouta : <br>— Bertrand Morin de la Chatellière. Oui, je sais, ça surprend quand on voit les lieux. Mais c’est un brave homme, dépassé par la maladie de sa femme. Je ne sais pas trop s’il fait attention aux allées et venues. Le ruisseau se trouve au fond de son ter rain et le pont est un peu plus loin. Au moins cent mètres, n’est-ce pas ? Pourquoi me demandezvous cela ? <br>Léa soupira. <br>— Parce que la grille qui ferme la buse était déplacée lorsque le corps a été retrouvé. Je me demandais si des jeunes en mal d’amusement auraient pu faire ça. <br>Debbie hocha la tête. <br>— Je n’habite pas ici et je ne suis pas vraiment au courant des habitudes du quartier. Vous croyez qu’elle a été enlevée intentionnellement ? Ce serait de la préméditation alors… Mais il aurait fallu que le tueur sache que la victime allait venir là. <br>Léa sourit. <br>— Bonne réflexion ! Si ce ne sont pas des jeunes qui ont vandalisé la grille, alors le tueur aurait soit poursuivi sa victime, soit il lui aurait donné ren dez-vous là ! On se reverra, Debbie ? Chaque détail, même minime ou qui semble insignifiant, compte dans une enquête. <br> <br>A PROPOS DE L'AUTEURE <br> <br>Née à Cherbourg, <b>Martine Le Pensec</b> vit et travaille à Toulon. D’origine bretonne et normande, elle puise son inspiration dans l’Ouest et le domaine médical dans lequel ellea travaillé plusieurs années. Elle signe, avec <i>Chat noir à Brest</i>, son seizième roman policier.
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<b>Une fine analyse des rapports humains.</b> <br> <br>« Cet essai <i>Ordre mondial-Désordre moral</i> nous parle essentiellement des contradictions humaines ; la guerre et la paix y sont traitées avec le bien et le mal en parallèle, pour aboutir à l’interrogation : la non-guerre est-elle pour autant la paix ? Une analyse de contenu de ces deux mots souligne les tendances contradictoires qui sont en nous : comment l’homme peut-il en même temps faire la guerre, donc rompre la paix, alors qu’il cherche éperdument la paix en période de guerre ? <br>Peut-on connaître le bien si on n’a pas connu le mal ? Ces deux notions opposées se nourrissent réciproquement ; nous sommes conduits à nous demander si un certain mal ne serait pas parfois nécessaire. Cette dualité en l’homme se traduit à l’échelle planétaire, ce qui explique le titre “Ordre mondial” qui induit un prolongement : “Désordre moral”. <br>Pour traiter cette problématique, l’auteur s’appuie sur une grille de lecture des rapports humains portant sur la confiance, la méfiance, la défiance et la violence, et l’illustre de thèmes s’inscrivant dans l’économie, la sociologie, la politique. <br>Loin d’être pessimiste, cet essai contribue à chercher des réponses pour aller vers un ordre mondial en recomposition, en tenant compte des enjeux planétaires auxquels nous sommes tous confrontés. » Dr François Bernard <br> <br> <b>Découvrez la réflexion de Boris Alexandre Spasov sur la nature de l'humanité, pleine de dualités et de contradictions...</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Bon ! Nous sommes humains ! C'est-à-dire que nous sommes plus retors que les grands singes... Il n'est pas certain que depuis tous ces millénaires écoulés nous voulions capitaliser les leçons du passé. Il va falloir des preuves et des épreuves plus nombreuses pour nous faire basculer du côté de la pacification. <br>Les travaux d'Henri Laborit sur les effets du stress et d'autres travaux plus récents pourraient nous aider à concevoir des stratégies allant dans le sens de la paix, dans le sens du triomphe de la vie plutôt que de préparer des attaques et des défenses qui deviennent insensées à notre époque. <br>Les armes de destructions massives que nos états ont mises en réserves ne sont dissuasives que dans les limites de la sagesse humaine des chefs de nos gouvernements. <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br> <b>Boris Alexandre Spasov</b> a été directeur délégué de Radio Caraïbes Internationale avec Europe 1, en Amérique latine. Diplômé du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques de Paris, c’est avant tout un homme de terrain, un passionné... un témoin honnête loin des idéologies de salon et des attitudes de convenance.
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Das Einzige, das der Grille von ihren Leuten blieb war ein winziges Buch, um damit Geigespielen zu lernen. Das Einzige, das dem Jungen von seinen Leuten blieb, war ein Schal. Auf einer morgenfeuchten Wiese treffen unsere beiden aufeinander und beschließen, sich von nun an gemeinsam auf die Suche nach ihren Leuten zu machen. Hierbei begegnen sie einer Mutter die ihren Sohn an den Krieg verloren hat, einer Rose auf einem Schlachtfeld, dem liebevollen Chaos, einem Fischer, der kein Fischer sein will, der Freiheit in Käfigen und der Liebe. Wird der Junge einen Namen bekommen? Wird die Grille ihre Geige spielen lernen? "Hast du einen Namen? Kannst du mir meinen geben?" Eine märchenhaft, mystische Erzählung über die Suche nach dem eigenen Sinn und das Erwachsenwerden mit Illu
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Laut Duden ist die Anmerkung weiterhin nichts weiter wie eine mündliche Äußerung. Oder eine nähere Erklärung oder Beschreibung. Zu einem Text zum Beispiel. Die Geisterhand hingegen gilt mehr als Sinnbild für höhere Macht. Gegensätze ziehen sich bekanntlich an- oder vielleicht etwa doch nicht? Auf der anderen Seite ist die Anmerkung eine unsichtbare, abstrakte Erscheinung. Aber die Geisterhand nicht eigentlich auch? Eine unsichtbare, abstrakte Erscheinung? Also dann doch Gleichgepolte! Was sich in der Regel abstößt! Bekanntermaßen zumindest. Und ausgerechnet solche werden zusammengewürfelt? Hinzu kommt ja wohl auch noch, dass gerade die Geisterhand nicht unbedingt wie ein Kind zur Jungfrau geraten ist. Nein, mitnichten, zumal das Wiedergeben von Geschichten nicht gerade zu ihren Metiers zählt. Was sie auch unumwunden zugibt. Weshalb man dennoch auf sie zurückgegriffen? Dann doch nur Lückenbüßer- Mentalitäten? Denn kaum jemand erscheint für das Erzählen besser prädestiniert wie die Grille Helm Hops. Die hat man allerdings für die Schilderung der B- Geschichte abkommandiert. Nicht, dass das Ganze dann doch der Tatsache geschuldet, dass die Geschichte, für die die Geisterhand nun zuständig, ihren Ausgangspunkt an einem Gully vor einer Bankfiliale hat. Im Übrigen vor der Bankfiliale, in welcher sich die Geisterhand sowieso meistens aufhält. Wo sie sich am liebsten auf einer Lauer aalt. Doch es stinkt zum Himmel. Der Gully ist nämlich geöffnet. Und nicht nur zum Leidwesen von Kalle Mitzwitz, der auf der anderen Straßenseite eine Imbissbude betreibt. Auch die Anmerkung, unter anderem für das Freischaufeln der Bühne zuständig, äußert Bedenken. Vor allem, welchen Sinn es denn mache, den Vorhang ausgerechnet an einem geöffneten Gully zu lüften. Zumal das Wiederzugebende überhaupt nicht in der Bankfiliale stattfindet. Beziehungsweise stattgefunden hat- Pläsir hin, ähem her. Und was ist jetzt eigentlich mit Helm Hops? Und ihrer B- Geschichte…
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<b>Cécile tente par tous les moyens de surmonter la sauvagerie du couvent pour retrouver sa liberté perdue</b> <br> <br>Et voilà, tu as enfin décroché la timbale, sœur Cécile de la Croix. Bravo ! Toi, être à part, suscitant l'admiration chez les uns, la pitié chez les autres. Cela te grise, n'est-ce pas ? Tu te sens pousser des ailes, ose l'avouer ! Tu sembles bien sage sous ton voile immaculé, électron libre loin du siècle tapageur. Tu pourrais m'épater si je ne te connaissais pas si bien. Confite en dévotion, soit, mais tu ne perds rien pour attendre. <br> <br> <b>Le lecteur pénètre l’intimité d’une jeune moniale tourmentée, torturée, crucifiée par son entrée au couvent.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>La grille se referma sans bruit, le cliquetis des clés tournées dans les serrures successives, mélodie pour le cœur de celle qui avançait sans crainte vers l’élu. Ses anciennes camarades pouvaient bien se tourmenter d’être réellement choisies, aimées par celui qui faisait battre leur cœur , elle, elle était emplie d’une <br>si douce certitude : elle entrait dans le désert où son Aimé l’attendait. Elle allait clore tous les pores de son être – ses sens ne <br>devaient plus faire obstacle à la rencontre désirée. <br>Tout devenait objet de béatitude : les lieux proprets et rudes du logis, la petite troupe soldatesque avec laquelle elle partagerait chaque minute, chaque seconde même, les repas sans apprêts, les travaux domestiques répétitifs ; autant de moments de face à face avec son Adoré. Elle revêtait la cape céleste avec une exaltation sans fêlure. <br> <br>À PROPOS DE L'AUTEUR <br> <br> <b>Anne Paloniève</b> est le pseudonyme d'une correctrice et traductrice travaillant dans la presse et l'édition. Quand le voile se déchire est sa première œuvre de fiction publiée.
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Der sehnlichste Wunsch der lebendig gewordenen Holzpuppe Pinocchio ist, ein echter Junge zu werden. Mit kindlicher Neugier und unbändiger Abenteuerlust stürzt sich die eigenwillige Marionette in eine Welt voller Überraschungen und Verlockungen. An der Seite seines Schöpfers Geppetto und begleitet von einer weisen Grille, trotzt Pinocchio den Versuchungen des Lebens: Er widersetzt sich den falschen Versprechungen gerissener Gauner, entkommt den Verlockungen des Schlaraffenlands und findet sich sogar im Bauch eines gewaltigen Wals wieder. Jedes Abenteuer führt ihn näher an die Erkenntnis heran, was es wirklich bedeutet, menschlich zu sein. Carlo Collodis zeitloser Klassiker verzaubert mit einer kunstvollen Mischung aus Fantasie und Lebensweisheit. Eine Geschichte über die Kraft der Aufrichtigkeit und den Mut, den eigenen Weg zu finden – verpackt in ein mitreißendes Abenteuer, das Kinderherzen höher schlagen lässt.
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<b>Un mélange bien dosé de morceaux historiques mêlant voix et instruments, qui touchent à la vie quotidienne du Grand Siècle dans tous ses aspects.</b> <br> <br>« C’est un livre à la vérité, mais c’est un livre miraculeux…Quand quelqu’un donc souhaite lire, il bande…cette machine, imaginée par Cyrano de Bergerac, puis il tourne l’aiguille sur le chapitre qu’il désire écouter, et au même temps il sort de cette noix comme de la bouche d’un homme, ou d’un instrument de musique, tous les sons… qui servent, entre les grands lunaires, à l’expression du langage… » <br>Le présent ouvrage tente de remplir cette « noix magique » d’un cocktail de morceaux choisis concernant les tours et détours de la vie au Grand Siècle, vue du Marais. Le livre offre tout particulièrement une nouvelle grille de lecture des Lettres de Mme de Sévigné. <br>Ouvrez, à l’instar de Cyrano, votre « noix » au chapitre premier choisi, suivi de bien d’autres. <br> <br>Illustrations de Raphaël Gaillarde, photographe, qui a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels <i>Etranges animaux</i> sur les coulisses de la Comédie-Française, avec Denis Podalydès. <br> <br> <b>Un livre d'histoire aussi passionnant qu'un roman, consacré au XVIIe siècle et traitant en particulier les <i>Lettres</i> de Mme de Sévigné, accompagné d'illustrations réalisées par le photographe Raphaël Gaillarde.</b> <br> <br>EXTRAIT <br> <br>Dans un lettre de Chapelain à Madame de Sévigné, il est question de miroirs plus subtils, au sujet d’une pièce de Le Tasse : <i>Renaud …se faisait des miroirs des yeux de sa maîtresse dans lesquels, en qualité de miroirs, il ne pouvait que se mirer et se voir lui-même et non pas sa maîtresse…</i> <br>Boileau, dans son Art poétique- dépeint la comédie comme un miroir de la société : <br> <i>La comédie apprit à rire sans aigreur…<br>Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir,<br>S’y vit avec plaisir, ou crut ne s’y point voir…</i> <br>Quoiqu’il en soit, les miroirs furent à la mode et leur technique de fabrication de plus en plus maîtrisée : les glaces importées de Venise cédèrent le pas à celles nouvellement fabriquées dans le faubourg Saint-Antoine puis à Saint-Gobain, à l’initiative de Colbert, l’éminent fondateur des manufactures royales. Les glaces de grande taille supplantèrent entre autres les portraits sur le dessus des cheminées. Mme de Sévigné en connaissait le prix : <i>je blâme, maternellement et en bonne amitié, l’envie qu’à M. de Grignan de vous donner un autre miroir. Contentez-vous, ma chère bonne, de celui que vous avez. Il convient à votre chambre…il est à vous par bien des titres, et tout mon regret, c’est de ne vous en avoir donné que la glace. J’aurais été bien aise, il y a longtemps, de le faire ajuster comme vous avez fait. Jouissez donc, ma bonne, de votre dépense sans en faire une plus grande, qui serait superflue et contre les bonnes mœurs dont nous faisons profession…</i> Le summum de la mise en œuvre des miroirs se trouve ...
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